La CGT exige des réponses immédiates et dans l’urgence :


  • Abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;


  • Une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ;


  • Le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;


  • La création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;


  • Un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux ;


  • Le respect des libertés syndicales, du droit de grève, du droit de manifester et de la liberté d’expression.

N

SAFRAN Nouvel avenant à l’accord APLD : pourquoi la CGT ne signe pas

Les résultats du groupe plus que profitable et pourtant…

Au lendemain de l’annonce des résultats semestriels, en ligne avec des objectifs ambitieux, dont une rentabilité cible supérieure à 13 % en fin d’année et le retour d’une rétribution forte des actionnaires, la direction du groupe Safran nous propose un accord APLD.

Cet accord prévoit la prise en charge partielle par l’état (et donc les contribuables) des salaires pour certaines sociétés du groupe. Le groupe le justifie par des contraintes d’approvisionnement en lien avec le conflit Ukrainien.

Ce dispositif doit permettre aux entreprises de ne pas se retrouver dans des situations avec de trop lourdes conséquences. Pour la CGT le groupe Safran n’est pas dans une situation qui justifie la mise en place de ce dispositif. Le niveau de cash et les projections à mi année nous confortent dans cette position. A l’heure où certains se posent la question d’une taxation des “super-profits”, Safran, après avoir publié ses bénéfices sur six mois à hauteur d’un milliard d’Euros, réclame auprès de l’état, une aide au financement de la rémunération de certains salariés.

De plus, une partie des demandes sont motivées par des retards sur la fourniture de matière première ou l’approvisionnement de composants, et à n’en pas douter, la direction cherchera à rattraper au moyen d’heures supplémentaires la production une fois la situation rétablie.

Les efforts des dirigeants, c’est fini

Lors de la mise en place de ces dispositifs pour palier à la situation COVID en 2020 et 2021, la direction avait pris des engagement en matière de rigueur salariale des dirigeants.

Cela a disparu de l’avenant proposé. La direction ne souhaite pas non plus envisager la mise en place d’une compensation ou d’un dispositif permettant de limiter les effets de telles diminutions de rémunérations pour les salariés concernés sur leur future retraite.

Pour toutes ces raisons la CGT n’envisage pas de signer l’avenant sur la prolongation des dispositifs d’APLD dans certaines sociétés du groupe SAFRAN

LES ELUS CGT AU CSE D'ISSOUDUN

NOTRE SYNDICAT  S'INSCRIT TOTALEMENT DANS LA MOBILISATION DU 17 MARS 2022 ET APPELLE LES SALARIES A FAIRE GREVE POUR GROSSIR LES RASSEMBLEMENTS ET MANIFESTATIONS.

CONTRE LA VIE CHERE EXIGEONS L'AUGMENTATION DES SALAIRES ET DES MINIMA SOCIAUX

CHATEAUROUX 10H00 PLACE DE LA REPUBLIQUE

VIERZON 10H30 ROUTE DE FOECY ZI LES FORGES

BOURGES 17H30 ANCIENNE MAISON DE LA CULTURE

PARIS 25 NOV 2021

TRACT 25 NOVEMBRE 2021

Nous appelons les femmes et les hommes de toutes les professions, les jeunes, les retraité.es à se mobiliser, le 5 octobre, par la grève et les manifestations, pour obtenir de meilleurs salaires, pour leurs emplois et leurs droits et une meilleure protection sociale.

Nous appelons les femmes et les hommes de toutes les professions, les jeunes, les retraité.es à se mobiliser, le 5 octobre, par la grève et les manifestations, pour obtenir de meilleurs salaires, pour leurs emplois et leurs droits et une meilleure protection sociale.

Nous exigeons !

L’augmentation des salaires;

l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage;

un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous et l’égalité professionnelle femmes/hommes;

la conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois;

l’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et garanties collectives;

un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi et à la précarité des jeunes en formation et une réforme ambitieuse des bourses;

la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens;

Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail.

Nous affirmons l’urgence d’augmenter le SMIC et les grilles de classifications, le point d’indice de la fonction publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d’études.

8 MARS 2021

Rassemblements :

CHATEAUROUX 10H30 (Place de la république)

BOURGES 10H00 (Place séraucourt)

VIERZON 10H30 (Forum République)

SAINT FLORENT 10H30 (Place de la république)

17 septembre : une rentrée de lutte et de mobilisation

LES ELUS CGT SAFRAN SEATS ISSOUDUN SOLIDAIRES

La CGT, non signataire de l’ACCORD RELATIF A L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL DE LA CRISE LIEE A L’EPIDEMIE DE COVID-19 AU SEIN DU GROUPE SAFRAN, déclare qu'elle participera à la solidarité en appelant les salariés à faire don de congés dans la mesure de leur moyen pour alimenter le fonds de solidarité. Bien sûr, cet appel sera pour palier à la cupidité de Safran qui ne participera pas financièrement à la majoration des indemnités des personnes en activité partielle.

Pourtant depuis l'entrée de Safran au CAC 40 les résultats sont excellents. Dans la situation actuelle : Quelle utilisation des dividendes non versés cette année ? Aucune réponse de la direction !

Pourquoi ne pas piocher dans le cash-flow en attendant la création du fonds de solidarité ? Ce qui permettrait de compléter les revenus des salariés en activités partielles avant la date prévue du mois de juillet au plus tôt. Nous allons donc être solidaire financièrement avec les bas salaires !

les représentants du personnel du syndicat CGT Safran Seat Issoudun, à savoir titulaires, suppléants et représentant syndical au CSE, membres de la commission santé, délégués syndicaux vont faire un don global de 25 jours de congés pour alimenter le fonds de solidarité.

L’argent public ne peut pas servir à payer les suppressions d’emplois et les fermetures de sites

1er Mai 2020

Même confiné.e.s, manifestons avec des pancartes, banderoles ou en envahissant les réseaux sociaux.

Commencez vos pancartes par "Le jour d'après, je veux..." et postez sur les réseaux avec le hashtag #1maicgt.

1er Mai : Le jour d'après je veux quoi ?

Alors que le monde entier fait face à la pandémie, ce 1er Mai sera plus que jamais la journée internationale de luttes des travailleuses et travailleurs.

Depuis le début de la crise sanitaire, des millions de personnes sont confinées. De nombreux pays vivent grâce aux oublié·e·s, aux invisibles de nos sociétés, qui continuent à travailler, le plus souvent au risque de leur propre vie.

Les paroles de reconnaissance des gouvernements n’ont pas été suivies d’actes forts. Les mots sont évidemment insuffisants pour exprimer notre colère et notre détermination à faire changer les choses.

Nous porterons ce 1er Mai 2020, bien que confiné·e·s, les revendications qui sont plus que jamais d’actualité.

Sacrifier la santé des travailleur·se·s n’est pas admissible

La santé, la sécurité, le droit de retrait, de grève, le droit syndical doivent être respectés !

Sacrifier les droits des travailleur·se·s sur l’autel de l’économie n’est pas tolérable et ne pourra continuer quelle que soit la situation

Ce n’est pas une prime donnée au bon vouloir du patron ou de l’employeur public, une aide ponctuelle aux plus modestes qui suffiront aux travailleur·se·s : ce sont de vraies revalorisations salariales du Smic et des salaires, en particulier dans les conventions collectives où ils sont les plus bas, tout comme dans la Fonction publique !

Sacrifier les plus précaires d’entre nous n’est pas admissible dans une société d’égalité et de solidarité

Vacataires, intérimaires, intermittent·e·s, services civiques, la précarisation des travailleur·se·s s’est multipliée ces dernières années et la situation des chômeur·se·s et étudiant·e·s a été dégradée, tout comme celle des sans-papiers aujourd’hui ignoré·e·s sur le plan sanitaire comme social.

Même confiné·e·s, manifestons toutes et tous le 1er Mai

COMMUNIQUE CGT SAFRAN SEATS ISSOUDUN

La CGT, non signataire de l’ACCORD RELATIF A L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL DE LA CRISE LIEE A L’EPIDEMIE DE COVID-19 AU SEIN DU GROUPE SAFRAN, déclare qu'elle participera à la solidarité en appelant les salariés à faire don de congés dans la mesure de leur moyen pour alimenter le fonds de solidarité.

Bien sûr, cet appel sera pour palier à la cupidité de Safran qui ne participera pas financièrement à la majoration des indemnités des personnes en activité partielle.

Pourtant depuis l'entrée de Safran au CAC 40 les résultats sont excellents. Dans la situation actuelle : Quelle utilisation des dividendes non versés cette année ? Aucune réponse de la direction ! Pourquoi ne pas piocher dans le cash-flow en attendant la création du fonds de solidarité ? Ce qui permettrait de compléter les revenus des salariés en activités partielles avant la date prévue du mois de juillet au plus tôt.

Nous allons donc être solidaire financièrement avec les bas salaires !

Dans un premier temps les représentants du personnel du syndicat CGT Safran Seat Issoudun, à savoir titulaires, suppléants et représentant syndical au CSE, membres de la commission santé, délégués syndicaux vont faire un don global de 25 jours de congés pour alimenter le fonds de solidarité.

Notre syndicat réfléchit aussi à d'autres moyens pour aider les salariés ayant les plus basses rémunérations.

La solidarité, valeur forte pour la CGT, souvent mis en avant dans nos combats, ne se résume pas qu’à une aide pécuniaire. Nous continuions de dire que l’urgence d’aujourd’hui, comme nous n’avons cessé de le faire depuis le début de cette crise sanitaire, c’est la solidarité que nous devons avoir envers les soignants qui mettent toute leur force pour faire reculer ce mal invisible.

La CGT est le seul syndicat de la métallurgie qui dit depuis le début qu’il est irresponsable de maintenir les activités non essentielles pour la nation. Nous refusons le dictat du patronat qui met en danger les salariés et leur proche, pour le seul bien-être de la finance et le cour de la bourse, en les incitants à reprendre leur poste de travail.

Nous sommes toujours convaincus que le meilleur geste barrière à cette catastrophe sanitaire reste le confinement.

Soyons solidaires !

(COMMUNIQUE AU CSE EXTRA DU 06 AVRIL)

Faites enfin passer l’humain avant les profits !

Les élus CGT SAFRAN SEATS ISSOUDUN, dans ce contexte de guerre sanitaire contre le COVID 19, vous demandent d’expliquer pourquoi, vous décidez une reprise d’activité plus soutenue sur les sites de Colomiers, Saint-Crépin et Issoudun (tous sites confondus) avec consommation de matériels de protection dont on sait qu’ils font cruellement défaut au personnel soignant dans son ensemble ?

Les gants, les masques, les combinaisons de protection et le gel hydroalcoolique sont autant de « munitions » dans cette guerre sanitaire qui devraient servir uniquement dans les métiers essentiels à la nation, ce qui sont liés à l’alimentaire, à l’énergie et à la santé, à l’exclusion de tout le reste.

Sachant d’ores et déjà que cette crise sanitaire sera inévitablement suivie d’une crise économique, il n’y a aucune raison valable de se précipiter à reprendre la production !

Comment justifiez-vous le fait de faire prendre le risque aux salariés de propager le virus en maintenant la production sur les différents sites ?

Comment justifiez-vous le fait de faire courir le risque d’un accident de trajet ou de travail aux salariés tout en sachant que les services de réanimation sont déjà surchargés et ne peuvent déjà plus accueillir de patients ?

Il est primordial que les dirigeants de Safran nous garantissent une totale sécurité et dans le contexte actuel nous avons de sérieux doutes en votre capacité à le faire.

Rappelons qu’il est de notre civisme et de notre responsabilité collective de faire en sorte de vaincre cette pandémie.

Vous dites dans vos communications que la santé des salariés est votre priorité ! Osez vos idées ! le pic de contamination n’étant pas encore atteint, soyez enfin responsable et cessez temporairement l’activité sur les sites Safran Seats France

Poursuivre la démarche que vous avez engagée le 26 mars 2020 n’est pas seulement scandaleux au regard du matériel de protection, c’est irresponsable dans le contexte de saturation des hôpitaux.

Aucun argument basé sur le chantage économique, ne peut être un motif.

Les seules activités essentielles du moment sont celles qui permettent d’aider les soignants et non de fabriquer des sièges pour l’aviation civile.

LES USINES NON VITALES … À L’ARRÊT !

La CGT seul syndicat de la métallurgie à avoir cette position !

La situation sanitaire que nous vivons est inédite.

Alors que la progression du virus en France ainsi que les mesures sanitaires gouvernementales et patronales soulèvent de nombreuses questions, tout doit être mis en œuvre pour préserver la santé des travailleurs et enrayer l’épidémie du Covid-19.

Depuis plusieurs jours, dans la branche, des milliers de salariés(ées) et de nombreux intérimaires et prestataires se mobilisent en faisant valoir leur droit de retrait ; d’autres ont exercé leur droit de grève. L’ampleur de la mobilisation et la détermination des travailleurs ont permis l’arrêt de nombreuses entreprises. On relève PUNCH, HAGER, SCHAEFFLER, ASCOMETAL, ARCELORMITTAL, FIGEAC AERO, ALPACI, AMCOR, RENAULT, EUROCAST, GROUPE PSA, TRANE, SAFRAN, GROUPE RENAULT, THALÈS, PAM ST GOBAIN, BONGARD, GAGGENAU, VALÉO, GANTOIS, AUBERT&DUVAL, TIMET, GROUPE AIRBUS, SOVAB, NAVAL GROUP, LES CHANTIERS DE L’ATLANTIQUE…

Oui, il est nécessaire que les transports, les hôpitaux, les commerces de nourriture, la production d’énergie continuent à fonctionner… Mais est-ce absolument nécessaire de produire des boites de vitesses, des fours, des roulements, des moteurs, des sièges d'avion, de l’outillage dans une telle période ?

Est-ce absolument nécessaire de mettre en danger des milliers de salariés ?

par la contrainte de se rendre physiquement sur leur lieu de travail avec tous les risques que cela engendre en termes de contagion ?

par la forte promiscuité du travail dans l’entreprise, tant dans les bureaux, dans les cabines, vestiaires et lieux de vie (sanitaires, poignées de portes, pupitres, etc.)

Face à un patronat qui méprise la santé et la vie des salariés(ées), il revient aux travailleurs et à leurs syndicats de s’assurer que leurs droits à la santé sont bien garantis. C’est pourquoi la FTM‑CGT vient d’interpeller l’UIMM pour favoriser le télétravail dans les entreprises où c’est possible, mais surtout, pour identifier dans chaque entreprise avec les représentants du personnel, les organisations syndicales et les directions, les activités qui sont vitales à la continuité des filières et intra-filières indispensables au pays et pour les autres d’exiger l’arrêt immédiat.

Ainsi, représentants du personnel et employeurs seront amenés à définir très rapidement leur environnement de travail et à mettre en place les moyens individuels et collectifs permettant d’assurer la sécurité sanitaire de toutes et de tous les salariés(ées) et des intérimaires : distances de sécurité, gestes barrières, mise à disposition d’équipements individuels. Ces dispositions sont indispensables et vont permettre de créer les conditions d’un retour progressif à l’activité.

Durant tout ce processus, aucune sanction ne pourra être prise envers les salariés(ées) et leurs représentants qui auront fait valoir leur droit de retrait et de grève.

La mise en place du chômage partiel devra être indemnisée à 100% en mettant à contribution les capitaux privés.

Certains grands groupes financiers ont les moyens de contribuer à cette solidarité nationale.

L’urgence aujourd’hui est de protéger la santé de toutes et tous les salariés(ées) et d’assurer la satisfaction des besoins essentiels de la population.

Le Code du travail confiné au fond du placard

LETTRE OUVERTE

Nous avons écouté avec attention l’intervention du Président de la République.

Nous sommes en effet, depuis plusieurs semaines, face à une crise sanitaire exceptionnelle et il convient de protéger avant tout les plus faibles et les plus fragiles.

Évidemment cette crise aura des conséquences sur l’emploi, les conditions de travail et les droits sociaux. Le gouvernement a d’ores et déjà annoncé des mesures exceptionnelles « 300 milliards pour sauver les entreprises et les banques, exonération de cotisations sociales, d’Urssaf et autres charges d’électricité, d’eau, gaz, chauffage, loyers… ».

Avant toute chose, la santé de toutes et tous doit être la priorité de tous, elle est le bien le plus précieux, et comme nous l’a dit le Président, elle n’a pas de prix.

Les mesures de confinement mises en place pour éviter la propagation du virus, vont avoir des répercussions pécuniaires sur les salariés et les chômeurs.

Le monde du travail, tout comme les entreprises, a besoin « d’un plan de sauvegarde » de son pouvoir de vivre.

Nous exigeons donc :

 Le maintien à 100 % des salaires pour tous les salariés en chômage technique ou partiel ;

 Aucun jour de carence pour les arrêts maladie ;

 L’interdiction de tous les licenciements et ruptures de CDD ;

 La reconnaissance d’accident du travail à tous les personnels du secteur hospitalier et aide à domicile en contact avec des patients ;

 Le paiement de toutes les heures supplémentaires pour les personnels affectés à des travaux supplémentaires ;

 Un droit au logement pour tous, pour les mal-logés et les sans-abris qui ne peuvent se protéger de la propagation du virus dans l’état actuel des choses ;

 Embauche massive de personnel soignant et des moyens pour l’hôpital.

Enfin, nous rappelons notre sens des responsabilités dans la période malgré notre opposition aux différentes réformes du gouvernement.

Nous prenons acte des propos du Président de la République sur la suspension de la réforme des retraites et de la mise en application au 1er avril de l’assurance chômage, nous demandons la même réaction sur la loi AP 2022.

Nous resterons toutefois vigilants et réclamons l’abrogation de ces lois, décrets et ordonnances.

Le monde du travail doit être mobilisé uniquement pour les besoins essentiels

Le monde, notre pays, traversent une crise sans précédent.

L’urgence est aujourd’hui à protéger la santé de toutes et tous et à assurer la satisfaction des besoins essentiels de la population. Le monde du travail est pleinement mobilisé en ce sens.

La CGT œuvre, à tous les niveaux, pour lui permettre de faire face à la situation. Dans tous les secteurs assurant la satisfaction des besoins vitaux, travailleuses et travailleurs sont à leur poste dans des conditions de difficulté croissante. C’est notamment le cas des personnels de santé, de ceux des services de l’État, des transports, de l’énergie, des sapeurs-pompiers, des salariés du commerce, de la logistique, de l’agroalimentaire, de l’eau, des agents de propreté, des éboueurs, des personnels de crèche qui assurent la garde des enfants de celles et ceux qui sont au travail.

La CGT salue leur dévouement et, dans bien des cas, leur héroïsme. Elle agit avec elles, avec eux, pour faire respecter leurs droits et garantir leurs conditions de travail. Elle apporte son soutien à tous, celles et ceux qui, par l’action collective, par l’usage du droit de retrait, luttent pour défendre leurs droits à la santé et à la sécurité. Le gouvernement et les employeurs doivent tout faire pour fournir, sans délai, les équipements de protection indispensables à celles et ceux qui travaillent.

La crise en cours confirme la profonde dangerosité des coupes budgétaires de notre système de santé, de protection sociale et la casse des garanties collectives. Elle montre le rôle indispensable et solidaire de nos services et entreprises publics. Il n’est pas concevable que ces politiques dites de réduction de dépenses publiques, puissent être poursuivies.

Parce que la recherche du profit a encore moins de sens qu’à l’accoutumée, la CGT demande l’arrêt immédiat de toutes les activités ne participant à la production de biens et de services répondant aux besoins essentiels de la population. Il en va de la santé des salariés et de leurs familles. Il en va aussi de l’impérieuse nécessité de ne pas engorger davantage les services de secours et les établissements de santé.

Le gouvernement doit garantir le maintien plein et entier de la rémunération de tous les salariés quelle que soit leur situation. Si nécessaire, il doit, pour cela, mettre à contribution les capitaux privés, notamment ceux du secteur assurantiel.

Notre modèle social est un atout, il doit être renforcé. De ce point de vue, la CGT considère que les annonces, hier, de suspension des réformes, dont celle des retraites, sont un premier pas qui devra conduire à des décisions plus radicales. Quand le temps sera venu, elle agira en ce sens dans l’unité la plus large possible.

INTERPELLEZ LES PARLEMENTAIRES

49.3 : déni de démocratie !

RENDEZ-VOUS LE JEUDI 5 MARS 2020

à Châteauroux : 10 heures place de la République

à Issoudun : 15 heures place des Droits de l'Homme devant la mairie

L’intersyndicale CGT – FO – FSU et Solidaires de l’Indre demande le retrait de ce projet et exige de réelles négociations afin d’améliorer le système actuel.

ENSEMBLE, EN MANIFESTATION LE JEUDI 20 FEVRIER 2020

A Châteauroux : 10 h 00 place de la République

A Issoudun : 15 heures devant l’entreprise VIVARTE, rue de la Limoise

JUSQU AU RETRAIT

Le projet de loi sur le système universel de retraites par points mettant fin aux régimes spéciaux existants, dont celui des agents de la fonction publique, est actuellement en discussion au Parlement. Ce projet a été présenté par le gouvernement comme une réforme de « justice » et « d’égalité ».

Jour après jour, semaine après semaine, le gouvernement et sa majorité présidentielle accumulent des défections, le torpillage du Conseil d’Etat le désaveu de plusieurs députés de la majorité LaREM

Malgré la contestation grandissante, avec 61% des français soutenant la mobilisation et 71% souhaitant le retrait de ce projet de réforme néfaste, le gouvernement jusqu’au-boutiste.

Ce projet ne pourra que creuser les inégalités entre les générations. Les choix libéraux qui sont faits ne peuvent apporter que de la misère.

La création d’une caisse unique, la Caisse Nationale de Retraite Universelle (CNRU), gérée directement par l’Etat, comme le système anglo-saxon reculant sans fin l’âge de départ et liquidant des pensions de misère, incitant à la capitalisation pour ceux qui en auront les moyens, ouvre la boite de Pandore aux fonds de pensions, tel Blackrock, ou aux assurances privées comme AXA.

Il nous faut plus que jamais continuer la lutte engagée, maintenir la pression et mobiliser plus largement encore pour exiger une amélioration d’un système solidaire par répartition pour des droits nouveaux financés par nos cotisations sociales, pour une retraite calculée sur les 10 meilleures années, avec un départ à 60 ans et 37.5 annuités de cotisations.

ENSEMBLE, EN MANIFESTATION LE JEUDI 13 FEVRIER 2020

A Châteauroux : 10 h 00 place de la République

A Issoudun : 15 heures devant le Centre des Congrès Les Elysées

Et encore plus nombreux dans la lutte, par la grève et la manifestation le JEUDI 20 FEVRIER 2020 JUSQU AU RETRAIT !

Un gouvernement jusqu’au-boutiste !

Depuis le 5 décembre, un mouvement de contestation majoritaire et inédit, sans trêve et sans essoufflement, s’est installé dans le pays.

Cela va devenir le plus long conflit social français interprofessionnel de l’histoire.

L’objet : La réforme de retraite universelle par points portée par le gouvernement, le MEDEF et leurs soutiens politiques. 

Malgré la contestation grandissante, avec 61% des français soutenant la mobilisation et 71% souhaitant le retrait de ce projet de réforme néfaste, le projet de réforme des retraites a été présenté en Conseil des Ministres le 24 janvier. Le Conseil d’Etat, motivant des projections financières « lacunaires », des « différences de traitement » injustifiées, un recours exagéré aux ordonnances, des promesses contraires à la Constitution…, a torpillé ce projet.

Depuis, on connaît enfin le projet écrit mis sur table, et nous ne nous sommes pas trompés ; les choix libéraux qui sont faits ne peuvent apporter que de la misère.

Ce projet signe la mort des CNAV et CARSAT, c’est tout un pan de la sécurité sociale, par sa branche vieillesse, qui disparait et in fine la mort de la Sécurité sociale.

Nous devons mettre toutes nos forces militantes au service de la bataille contre ce projet de réforme scélérat et exiger une amélioration d’un système solidaire par répartition pour des droits nouveaux financés par nos cotisations sociales.

Pour une retraite calculée sur les 10 meilleures années, avec un départ à 60 ans et 37.5 annuités de cotisations. 

Ensemble le 6 février 2020

Châteauroux : 

10 h place de la République

Issoudun :

15 h Rond-point face à Leclerc 

Nouvelles mobilisations contre la réforme des retraites dans l'Indre

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, appellent "à faire du mercredi 29 janvier, veille de la conférence de financement, une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles".

Rendez-vous est donné à 10 h, mercredi 29 janvier, place de la République, à Châteauroux, et devant le centre des impôts, à 15 h, à Issoudun.

"L’intersyndicale réclame plus que jamais le retrait du projet de réforme pour ouvrir des négociations constructives afin d’améliorer le régime actuel pour tous les secteurs professionnels et toutes les générations."

De plus, elle appelle "à poursuivre le renforcement et l’élargissement de la mobilisation en multipliant les initiatives", jeudi et vendredi.

Ainsi, dès jeudi 30 janvier, un rassemblement est prévu devant l’usine Louis-Vuitton, à Issoudun, à 11 h 30 ; puis une retraite aux flambeaux, à 18 h, à Châteauroux.

Vendredi 31 janvier, l’intersyndicale prévoit, à 17 h 30, place de la République, à Châteauroux, "une action symbolique".

36 jours sans trêve, on continue !

Alors même que le mouvement de mobilisation, de grève et de manifestations entame sa sixième semaine, sans qu’il y ait eu la moindre trêve durant les fêtes de fin d’année, la journée du 9 janvier est toujours marquée par une ampleur historique, avec près d’ 1 700 000 manifestants sur toute la France, soit plus qu’au 1er jour du mouvement.

Avec 4000 manifestants à Châteauroux et 500 à Issoudun, cette journée du 9 janvier confirme le soutien des français envers le mouvement social.

Après deux semaines de vacances et après les voeux du président de la République, entêté sur ses positions, les Français, à 60 %, indiquent soutenir le mouvement et quand ils pensent à la création d’un régime universel, 66 % des Français se déclarent inquiets. Dans le même temps, ils accordent bien plus leur confiance aux organisations syndicales (44 %) qu’au gouvernement (31 %) et au Président de la République (29 %) pour faire des propositions à même de garantir des retraites solidaires et porteuses de toujours plus de justice sociale.

Deux projets s’opposent :

Un régime à points qui accélère la baisse des pensions et consiste à faire des économies sur le dos des travailleurs ; projet porté idéologiquement depuis très longtemps par la CFDT et le MEDEF et qui ne servira qu’à arroser les copains de la Macronie et du CAC 40 qui en 2019, a explosé tous les compteurs (+ 28 %) permettant toujours aux mêmes d’augmenter leurs profits. Les 200 milliards que le gouvernement donne au patronat par divers cadeaux comme le CICE, crédit impôt recherche, exonération de cotisations sociales etc., ne leur suffisent plus. Cette régression sociale entraînera la baisse des pensions et l’allongement de la durée de travail portant l’âge pivot à 64 ans pour le moment. 

et une amélioration d’un système solidaire par répartition pour des droits nouveaux financés par nos cotisations sociales.

C’est pourquoi nous devons poursuivre et renforcer la grève, y compris reconductible partout où les salariés le décident et à manifester pour maintenir et augmenter le rapport de force. 

Le 14 janvier 2020,

manifestation à 10 heures place de la République à Châteauroux

Rendez-vous en amont de la manif, à partir de 7h30, à la cité administrative, pour un petit-déjeuner revendicatif.

manifestation à 15 heures place du sacré coeur à Issoudun.

Le 15 janvier 2020,

rassemblement à 11 heures devant le Centre hospitalier de Châteauroux

où le personnel est en grève depuis plus de 6 mois.

rassemblement à 11 heures devant le Centre hospitalier d'Issoudun

Le 16 janvier 2020,

manifestation à 10 heures place de la République à Châteauroux 

rassemblement à 15 heures devant le Centre des Impôts d'Issoudun

Le retrait du projet s’impose !

9 janvier 2020, grande journée de grève et de mobilisation interprofessionnelles.

SACRIFIER NOTRE JEUNESSE… HORS DE QUESTION !

Le Gouvernement, par la voix du Premier Ministre, vient de confirmer les craintes de la majorité de la population en France, à savoir la mise en place d’une réforme des retraites par points, qui va faire exploser notre système actuel au profit des patrons, en particulier ceux des grands groupes et des actionnaires.

La mobilisation, initiée depuis des mois et, plus particulièrement, avec les deux grandes journées d’actions des 5 et 10 décembre, a montré clairement l’opposition forte des travailleurs, des retraités, des jeunes et des privés d’emploi à cette réforme désastreuse. Pour l’heure, elle a aussi permis de faire bouger un petit peu le gouvernement sur l’année de référence de la génération concernée.

Ainsi, le rapport de forces actuel a permis de passer l’année de référence de 1963 à 1975. Pour la CGT, le compte n’y est pas et c’est toujours inacceptable.

Avec une mobilisation plus importante, des salariés plus nombreux en grève et des manifestations plus massives, il faut maintenant obtenir la mise à la poubelle définitive de cette réforme systémique à points et imposer nos revendications.

Cette séquence de mobilisations montre bien que deux conceptions de société s’affrontent.

 Celle des puissants qui veulent baisser nos pensions, rapprocher l’âge de la retraite à celui de la mort en sacrifiant une génération et la solidarité.

 De l’autre côté, une société avec une autre répartition des richesses, où l’on profiterait de la retraite dès 60 ans, en bonne santé, ou plus tôt en cas de pénibilité, avec des pensions pour vivre dans la dignité et la sécurité. Permettant aux jeunes d’avoir un travail stable plutôt que de pointer au chômage !

La FTM-CGT appelle les salariés de la Métallurgie à participer aux manifestations du 12 et du 17 Décembre, dans tout le pays et à décider de toute forme d’action permettant de peser efficacement sur le blocage de l’économie.

Cette lutte sur les retraites porte en elle l’urgence d’augmenter tous les salaires, passant aussi par l’égalité salariale Femmes / Hommes, de mettre en place des plans d’embauches massifs en CDI et des garanties collectives de haut niveau.

La peur a changé de camp !

La FTM-CGT propose aux salariés de formuler clairement leurs revendications et de se mettre en grève pour les faire valoir auprès des directions d’entreprises. Il s’agit de créer les conditions de l’enracinement de l’action collective sur les lieux de travail, c’est le seul moyen de gagner.

Montreuil, le 11 Décembre 2019

Le 5 décembre 2019

Toutes les raisons de lutter dans la métallurgie

On voudrait nous faire croire que seuls les régimes spécifiques sont concernés par cette contre-réforme des pensions. C’est faux ! Tous les salariés du privé et du public, du régime général comme des régimes spéciaux sont dans le viseur. Le projet gouvernemental est simple et peut se résumer à la volonté de casser nos systèmes basés sur la solidarité via la répartition. Ils seraient remplacés par un système à points qui individualiserait et précariserait nos futures retraites. Cette contre-réforme, le gouvernement veut la faire passer par la loi avant l’été prochain. Aussi la bataille ne fait que commencer et le gouvernement, les partis politiques de la majorité mais aussi ceux de droite, le patronat dans son ensemble et malheureusement certains syndicats vont mettre toutes leurs forces et leur puissance médiatique pour imposer leurs vues. La CGT se bat pour une autre réforme des retraites et porte un ensemble de revendications, notamment : un départ à taux plein à 60 ans, une prise en compte des pénibilités, des années d’études et de précarité, une augmentation générale des pensions… Le 5 décembre est un point de départ dans l’expression du rapport de forces au service de l’intérêt des salariés. La CGT métallurgie appelle sans retenue les salariés à répondre aux appels à la grève de leurs syndicats et à participer aux manifestations qui seront organisées dans leur ville et territoire.

ELECTION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE SAFRAN

Vote électronique du 17 au 24 octobre 2019

Rien n’est écrit d’avance

5 défis à relever pour l’avenir du groupe Safran

L’aéronautique fait face à deux défis considérables : le renouvellement des matériels volants et le réchauffement climatique. Compte tenu de la hausse du transport aérien, la part déjà importante de ce dernier dans les émissions de gaz à effet de serre pourrait doubler dans les prochaines années.

C’est pourquoi les décisions prises par les politiques et au sein des grands groupes seront déterminantes dans les transitions climatiques, technologiques, économiques et sociales à venir. Et en la matière, rien n’est écrit d’avance…

Dans un contexte d’entreprises privées et cotées en bourse, les besoins croissants en avions et en équipements exacerbent les tensions et rivalités. Les injonctions des dirigeants pour réduire les coûts, améliorer sans cesse la productivité et viser une rentabilité à 20 % ne sont pas sans conséquence sur la qualité de vie au travail, la pénibilité, le stress et les burn-out des équipes.

Pendant ce temps, les défis s’accumulent pour les avionneurs et les équipementiers qui s’exposent aux conséquences des pressions financières : visions à très court terme, réductions de coûts à l’aveugle et sous-traitance en cascade.

Chez Safran, les cinq dernières années ont été marquées par un recentrage sur l’aéronautique et la défense, une privatisation du spatial, ainsi qu’une réduction importante de la part de l’État dans le capital du groupe, conduisant à l’augmentation des fonds de pensions et d’investissements dans ce dernier.

La stratégie privilégiée par la direction parait parfois être un pilotage avec un seul objectif : des taux de rentabilité financière à deux chiffres.

Aussi, la mondialisation du groupe entraine une situation paradoxale avec une forte présence de la R&D en France, la poursuite d’externalisation de productions dans des pays à « bas coûts », et une baisse du nombre de techniciens et d’ouvriers, même si l’effectif total du groupe est stable en France.

Dans le même temps, il faut noter que la part des salaires dans la valeur ajoutée diminue d’année en année malgré l’augmentation des gains de productivités, ceux-ci étant, semble-t-il, réservés uniquement à verser des retraites chapeau et à augmenter les dividendes versés aux actionnaires.

Dans cette élection, la CGT Safran porte donc 5 défis majeurs à relever pour garantir l’avenir et la perennité du groupe.

C.G.T. SAFRAN SNECMA GENNEVILLIERS NON A LA CRIMINALISATION DE L’ ACTION SYNDICALE 27/09/2019

 Le syndicat CGT SNECMA Gennevilliers appelle à un rassemblement devant le TGI de Nanterre le Lundi 30 septembre 2019 à partir de 9h pour venir soutenir nos 9 camarades qui sont une fois de plus appelés devant le juge.

Pour rappel : nos 9 camarades sont depuis 11 ans traînés devant la justice pour une soi disant séquestration, alors qu’ils étaient là pour défendre un salarié qui allait se faire licencier de l’entreprise. 11 ans d’acharnement judiciaire dont 2 non lieux et une cassation qui les amènent une fois de plus devant le juge. Par cet acharnement la direction cherche à prendre sa revanche sur le syndicat CGT de l’entreprise, elle doit toujours avoir en travers de la gorge le mouvement des salariés en 2008 lorsqu’ils avaient obtenu 25 petit euros de prime de transport et le paiement de la journée de solidarité.

Pour faire échec à la criminalisation de l’action syndicale nous appelons touts les salariés du site, les militants CGT ainsi que l’ensemble des organisations syndicales à participer à ce rassemblement.

Salaires, droits des salariés,

retraite : faisons sauter les

verrous !

NOS DROITS AVANT/APRES LES ORDONNANCES LOI TRAVAIL

contrat de chantier, CDD,

Interim, nous répondons CDI

Une négociation dans la branche menée au pas de charge : contrat de chantier, CDD, Interim, nous répondons CDI

COORDINATION CGT GROUPE 

LES 25 ET 26 JUIN A PARIS

Application des accords Safran au périmétre Zodiac

la CGT assigne Safran en justice pour discrimination

La CGT a annoncé le lancement d’une action de groupe contre des discriminations syndicales au sein de Safran Aircraft Engines (ex-Snecma).

C’est une première en France en matière de discrimination de travail. Hier, la CGT a annoncé le lancement d’une action de groupe contre des discriminations syndicales au sein de Safran Aircraft Engines (ex-Snecma). C’est une « première étape » qui ouvre un délai de six mois pendant lequel la CGT invite l’entreprise à « la négociation » sur des « outils » pertinents de comparaison des carrières, a expliqué François Clerc, en charge des discriminations à la CGT. « Nous voulons faire de cette action de groupe un symbole des discriminations en France, omniprésentes dans le monde du travail », a expliqué Sophie Binet, membre de la direction confédérale de la CGT, qui dit avoir d’autres « cas en stock ».

Tract pilule du temps de travail

22 mai – Journée nationale d’actions public / privé, Même combat pour des garanties collectives de haut niveau

Pour la journée nationale d’actions du 22 Mai prochain, la CGT Métallurgie propose aux salariés de la profession de prendre la décision d’arrêter le travail afin de participer aux manifestations prévues sur l’ensemble du pays.

Le patronat de la métallurgie (UIMM) largement aidé et soutenu par le gouvernement actuel, comme le précédent, continue son entreprise de démolition des droits individuels ou collectifs des salariés de la branche.

Dans la négociation nationale tout y passe !

  • Explosion de nos grilles de classification pour ne plus reconnaître les diplômes et qualifications mais en favorisant le paiement au poste de travail
  • Explosion des 35 heures en mettant en place un contingent d’heures supplémentaires annuel pouvant atteindre 510 hrs/an et par salarié, ce qui représenterai près de 11 heures de plus chaque semaine. C’est 14 semaines de travail supplémentaires soit 3 mois et demi
  • Culpabilisation des salariés usés et cassés par les mauvaises conditions de travail de la profession.

Pour la CGT, les reculs sociaux graves que veut imposer l’UIMM sont inacceptables et ne sont pas une fatalité.

Les moyens financiers doivent être mis à disposition.

Les salariés n’ont jamais créé autant de richesses et elles n’ont jamais autant été aussi mal réparties entre les salariés et les actionnaires. Rien que les entreprises du CAC 40, elles ont réalisé 94 milliards d’€ de bénéfices en 2017 et en forte augmentation par rapport à 2016. Rappelons aussi que les entreprises disposent de 220 milliard d’€ par an d’argent public versés sous forme d’exonérations de cotisations sociales et fiscales, sans aucune contrepartie pour l’emploi et sa qualité.

Les Métallos ne sont pas isolés.

Le 22 Mai l’ensemble des salariés des Services Publics sont appelés par 9 Organisations Syndicales dont la CGT, à arrêter le travail et à manifester, tout comme les salariés des industries gazières et électriques, les personnels de santé, de l’Education, etc… Les Cheminots seront également mobilisés comme c’est le cas depuis plus d’un mois. Leur combat est juste, il est commun aux Métallos. Les Cheminots et les Métallos luttent pour gagner des garanties collectives et individuelles de haut niveau. Nous avons tous droit à un statut professionnel de qualité.

Pour cela, la CGT Métallurgie invite les salariés de la branche à ne pas rester spectateurs, pour devenir réellement acteurs de notre futur et celui des générations suivantes.

En négociation nationale, la CGT Métallurgie continue à revendiquer :

o Une réelle réduction du temps de travail à 32 heures, sans perte de salaire et créatrice d’emploi stable ;

o Une grille de classification pour reconnaître et encourager les qualifications et les diplômes ;

o L’amélioration globale des conditions de travail et la reconnaissance de la pénibilité en permettant des départs anticipés à la retraite ;

o Une augmentation générale des salaires, avec un départ de grille à 1 800€ pour les salariés sans qualification reconnue, ainsi qu’une vraie évolution de carrière.

Chaque droit social, garanties collectives ou individuelles a été obtenu dans notre pays exclusivement par l’action et la mobilisation des salariés avec leurs organisations syndicales. Cette réalité est toujours valable dans un monde en plein changement

Derniers commentaires

26.05 | 17:02

Merci pour votre site web.